Psychologue :
Le titre de psychologue est protégé. Il valide une formation universitaire de 5 ans minimum (Master 2 pro en Psychologie) composée d’un enseignement théorique ainsi que de nombreux stages en institutions.
Le titre de « psychologue clinicien » implique en plus une formation en psychopathologie clinique et un stage en psychiatrie. Tous les psychologues cliniciens exerçant doivent avoir un numéro ADELI délivré par l’Agence Régionale de Santé (ARS) de leur département.

Psychiatre :
C’est un médecin, spécialiste des troubles graves de la personnalité.
Il est habilité à prescrire des médicaments, des examens et des soins psychiatriques, décider d’une hospitalisation et rédiger des certificats médicaux. Lors de son cursus universitaire, il n’est pas formé à la psychothérapie.

Psychothérapeute :
Le titre est réglementé. L’inscription sur la liste officielle des psychothérapeutes de l’ARS est obligatoire pour prétendre au titre. Elle est de droit « pour les titulaires d’un diplôme de docteur en médecine, les personnes autorisées à faire usage du titre de psychologue et les psychanalystes régulièrement enregistrés dans les annuaires de leurs associations. » (article 52 de la loi 2004-806)

Psychanalyste :
Il s’agit d’un psychothérapeute dont la pratique s’appuie sur la théorie psychanalytique. Le titre n’est pas protégé. N’importe qui peut donc se déclarer psychanalyste.
Les psychanalystes inscrits dans les annuaires des associations reconnues ont fait la preuve de leur formation théorique et pratique.

Oui, il existe un code qui régit la pratique des psychologues. Il stipule que : « Le respect de la personne dans sa dimension psychique est un droit inaliénable. Sa reconnaissance fonde l’action des psychologues. « 

Ses principes généraux rappellent le respect des droits de la personne. Il insiste sur la responsabilité du psychologue, ainsi que la nécessité de sa rigueur, de son intégrité et du respect, par les méthodes employées, du but assigné.

Le psychologue est notamment soumis au secret professionnel. Ce que vous dites au sein de son cabinet reste secret.

Oui, absolument. Le psychologue est lié au secret professionnel.

Aucune séance ne peut être enregistrée, ni par le psychologue ni par le patient, afin de garantir la confidentialité des échanges.

La seule bonne réponse est: quand vous en ressentez le besoin.

Nous avons tous des moments dans la vie où la difficulté nous submerge. Parler à des proches ou à des amis ne vous aidera pas à comprendre profondément ce qui vous arrive. Il faut consulter un professionnel de l’écoute.

Mais vous pouvez aussi avoir besoin d’échanger avec un psychologue pour ces situations moins graves : un choix difficile, un problème récurrent, une décision à prendre qui demande à être éclairée…

Cela dépend de ce que vous avez à dire. Prévoir entre 30 et 45 minutes parait sage

Les consultations avec un psychologue en exercice libéral ne sont pas prises en charge par la sécurité sociale.

Cependant certaines mutuelles remboursent quelques consultations auprès d’un psychologue diplômé (inscrit sur la liste ADELI). Il faut téléphoner à sa mutuelle pour se renseigner.

Impossible de répondre à cette question précisément.  Cela dépend de la situation de chaque personne.

Une séance peut parfois suffire pour aider à une prise de décision ou éclairer une question ponctuelle. Une difficulté ancrée depuis des années demandera plus de travail.

En revanche, je pense qu’une thérapie ne peut pas véritablement avoir une efficacité en dessous de 6 mois de travail, à raison d’une séance par semaine (ou deux si besoin).

Évidemment, tout patient est libre de mettre un terme à la thérapie à tout moment. Cela doit faire l’objet d’une séance et être discuté entre le psychologue et le patient.

Il s’agit de choisir un psy avec lequel vous vous sentirez bien et en qui vous aurez confiance. Une grande part du travail thérapeutique repose en effet sur la qualité de la relation à son psy. Il est important qu’il soit à votre écoute et que vous puissiez parler de tout avec lui, sans exception.

Se sentir bien avec son psy ne veut cependant pas forcément dire être toujours en accord avec lui ! Durant un travail thérapeutique il peut y avoir des difficultés, voire même des conflits mais tout cela doit pouvoir faire partie du travail en étant parlé et analysé avec son psy.

N’hésitez pas, si vous souhaitez entamer un travail thérapeutique, à aller consulter deux ou trois psychologues afin de faire votre choix.

Le Code de la Santé Publique précise l’obligation pour les professionnels de santé, les assistants de service social et les psychologues, dont l’exercice est réglementé, de faire enregistrer leur diplôme ou autorisation d’exercer au répertoire ADELI (Automatisation DEs LIstes). Chaque professionnel doit se faire enregistrer auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé) de son département d’exercice.

Psychologues et psychothérapeutes doivent donc posséder un numéro ADELI, quel que soit leur mode d’exercice (fonctionnaire, salarié ou libéral) ou leur secteur d’activité (santé, rééducation, formation, justice, etc…).

Je pratique un tarif libre, c’est-à-dire que nous choisissons ensemble d’un tarif qui convienne aux deux parties. Il faut qu’une séance vous coûte un peu, qu’elle ait donc une valeur à vos yeux, mais qu’elle ne vous empêche pas de faire vos courses par ailleurs !

Le tarif fait donc l’objet d’une discussion dès la première séance.